Oui avec deux V pour plus d’aventures.
(J’espère que vous avez bien la chanson de Stone et Charden dans la tête, c’est cadeau et si jamais… c’est ici !)

Hier, je voulais absolument terminer mon récit avant de manger et j’avais faim… Alors, j’avoue, j’ai un peu bâclé. Pardon.
Je vous ai ainsi zappé trois autres « grands moments » (je pèse mes mots) de la journée de lundi.

A Megève comme ailleurs, les chiens sont souvent interdits dans les magasins. Parfois, il y a un anneau à l’entrée qui permet d’attacher sereinement la bête le temps d’acheter une tarte aux myrtilles ; parfois vous devez faire appel au système D quand Médor n’est pas dressé à attendre sagement devant la porte. Il se trouve que Jodie est TRÈS bien élevée mais que quand même, faut pas charrier et je n’ai qu’une confiance mesurée dans sa capacité à patienter docilement.

Alors devant la boulangerie, premier stop de mon expédition de ravitaillement, je l’ai attachée à ça (parce qu’il n’y avait rien d’autre).

Et bien sûr quand je suis sortie, Jodie était en train de partir, paniquée, avec le truc derrière elle !
Une dame s’est excusée, son chien avait voulu venir voir ma chienne mais du coup, Jodie a tiré un peu sur sa laisse et comme la grosse lanterne a commencé à bouger, elle a eu peur. Et là, c’est le cercle vicieux puisque plus l’objet lui fiche la trouille, plus elle court ! Je suis arrivée juste avant le drame et en plus nous étions dans une zone piétonne. Ouf !
(Ça m’est arrivé une fois chez Cerise et Potiron à Vienne. Elle s’est retrouvée sur le trottoir avec les… caddies à ses trousses ! Trois secondes plus tard, elle était dans la rue…)
Amis commerçants, merci à vous qui acceptez les chiens (qui sont souvent franchement moins crades que certains clients) et merci à vous qui faites au moins l’effort de poser un anneau qui permet de les attacher en toute sécurité !

Auparavant, j’étais déjà un peu perturbée par un gentil monsieur un peu âgé qui faisait la queue devant moi à la boulangerie : pas plus de trois personnes en même temps autorisées dans la petite boutique, je ne vous explique pas pourquoi…
Le gentil monsieur un peu âgé avait commencé à me parler de Je-ne-sais-même-plus-trop-quoi en faisant de grands mouvements. Un peu agité ce GMUPA (Gentil Monsieur Un Peu Agé) mais bon… Je lui réponds des banalités jusqu’au moment où nos mains se touchent furtivement par hasard et que là, il me déclare « ouh là attention avec le Covid !« .
Je le rassure « ne vous inquiétez pas, tout va bien » et il embraye « non mais c’est pour vous ! Moi je suis positif, je l’ai ! je risque rien » avant de rentrer sereinement dans la boulangerie.

Je ne suis pas parano mais j’avoue que j’ai marqué un petit temps d’arrêt avant de pénétrer dans le magasin.
On n’est pas censé s’isoler quand on est malade ?
Je ne vous cache pas que je serais contrariée à l’idée de choper cette merde pour un pain au maïs !

Déjà que, petite aparté, mon week-end prochain est boulversé par l’annonce de la « positivité » d’un ami. Forcément toute la famille est « cas contact » et on ne se verra pas. Pour le moment, les manifestations sont plutôt légères (essentiellement les yeux qui brûlent, je vous le dis pour que vous puissiez rajouter ce symptôme à la LONGUE liste de ceux qu’on connait déjà !)
Et comme souvent, il y a une visite assez récente à une grand-mère qui inquiète tout le monde. On croise les doigts…

Je constate qu’heureusement, mes amis sont plus raisonnables que mon GMUPA, même si ça me contrarie de ne pas les voir, surtout avec l’incertitude planant autour d’un nouveau confinement. See you soon les zamis !

Allez, on oublie cette saloperie de virus et on revient à MES aventures, dont les conséquences sont beaucoup moins graves.

Je tiens notamment à revenir sur mon « blocage voiture dans la neige » (ouais ouais, je sais très bien que certains se sont moqués !) pour vous expliquer que je suis ressortie un peu plus tard pour promener Jodie et que j’ai trouvé deux pauvres filles coincées à peu près au même endroit avec pourtant QUATRE pneus neige !
Forte de mon expérience (rires), je suis allée leur expliquer qu’il fallait qu’elles reculent pour mieux monter en marche arrière (là, faut avoir suivi les aventures d’hier sinon je vais vous perdre).

Mais comme elles roulaient uniquement dans le but d’aller se promener, elles ont renoncé, préférant jouer la prudence. Elles, contrairement à moi, pouvaient reculer mais quelqu’un avait lâchement abandonné sa voiture juste derrière (encore un naufragé) et elles avaient peur de l’emboutir.
Alors je les ai aidées à manœuvrer pour qu’elles puissent descendre tout doucement en marche arrière puis faire demi-tour, ce qu’elles ont fait vaillamment.
Et moi, j’en ai déduit que cet endroit était vraiment maudit ! Depuis, la pluie et le redoux ont fait fondre la neige, c’est moins joli mais plus facile d’accès !

Voilà, je crois que je vous ai raconté tout mon lundi dans les détails cette fois.

Avant de vous laisser, je dois quand même préciser que l’appart est très chouette maintenant qu’il fait chaud et que c’est dommage qu’il ne soit pas entretenu.
Mais je sais pourquoi…

Mardi après-midi, alors qu’on se levait à peine de la sieste (la première des vacances !), Drrrrrrrring à la porte ! J’ai pensé naïvement que c’était mon Mac Gyver non solidaire (là aussi faut avoir lu hier pour comprendre) qui m’apportait une ampoule. Oui, entre autre chose, une ampoule m’a claquée dans les doigts, les piles des télécommandes sont mortes, la cafetière a besoin d’être détartrée (30 minutes pour avoir un bol c’est long non? heureusement qu’il y a une Nespresso), il n’y a qu’un filet d’eau au lavabo pour cause d’entartrage également (impossible de démonter le bazar), il faut claquer la porte d’entrée « avec virilité » dixit le proprio pour réussir à fermer à clef.
Et comme le Géo Trouvetou des Alpages est passé chercher le montant de la location pour son pote la veille, je lui avais signalé deux/trois choses défaillantes, dont l’ampoule (ça venait de se produire). Il l’a regardée et a vaguement maugréé qu’il s’en occupait. Alors que pour le reste, j’ai bien compris que là non plus il n’allait pas m’aider.
Le gars a quand même osé me dire « alors vous voyez, vous vous en êtes sortie ! » (genre « j’avais raison »). Honnêtement, si j’avais eu une pelle à neige sous la main, je crois que j’aurais pu lui en mettre un petit coup dans la tronche…

Je vais bêtement ouvrir et non, ce n’était pas le Bricolo Bricolette des montagnes mais un homme se présentant comme « chargé de faire les diagnostics du chalet ». J’ai pensé qu’il se trompait d’adresse mais un agent immobilier est arrivé à sa rescousse, corroborant ses dires et m’expliquant qu’il leur fallait absolument les diagnostics parce que le chalet était selon lui « vendu demain ».

Je lui ai rétorqué que sans coup de fil du propriétaire, personne ne diagnostiquerait rien et que ça m’étonnerait que le chalet soit vendu le lendemain avec un locataire (non informé) dans un des appartements.
Résultat, le propriétaire m’a appelée tout penaud en m’expliquant qu’il avait complètement zappé ce rendez-vous (il est vraiment à la ramasse le type !), que le chalet était effectivement en vente mais pas vendu le lendemain !
Comme je ne suis pas (trop) rancunière, j’ai laissé le gars faire son boulot, en lui demandant de bien vouloir se déchausser (ça va bien le ménage hein !)
Et je comprends mieux pourquoi le propriétaire n’entretient plus rien.

Il est beaucoup trop tard pour que je vous raconte nos exploits sportifs du jour… Demain peut-être… Mais sachez qu’on est fatiguées !

Spécimen rare de fennec des neiges échoué sur canapé !

Et vous savez quoi ?
Le pire mieux dans tout ça, c’est que toutes ces petites aventures me font un bien fou.
C’est bon de changer de rythme et d’être ailleurs.
Alors je vais super bien. Et j’espère de tout cœur que vous aussi !