En m’endormant, en marchant, en mangeant, en me faisant masser.
J’ai encore pensé à vous qui attendiez peut-être une suite.

J’ai aussi pensé que je pensais trop mais… tel est mon destin ! C’est la première caractéristique de l’hypersensibilité et je l’accepte alors autant en faire quelque chose.

J’ai évidemment beaucoup pensé à B. et à cette saloperie qui s’abat injustement sur lui.

J’ai pensé qu’hier je ne vous avais pas dit grand chose finalement à part cette histoire de Bzzzzzzz (pas de récidive la nuit dernière) et de chasse-neige (pas de récidive non plus mais ce n’était pas déneigé ce matin autour de l’immeuble !)

Et je voulais vous dire (entre autre) que celui qui n’a pas connu l’amour et la complicité avec un chien a raté sa vie. Je pense à tous ceux qui ont perdu le/la leur récemment ou moins récemment mais qui le/la pleurent toujours.

J’adore ces moments à la neige avec Jodie et plus elle vieillit, plus j’ai envie de faire des choses avec elle pour en profiter au maximum tant qu’elle est en forme. C’est pour ça que je tenais tant à lui faire prendre les téléphériques et télécabines : pour ajouter un truc de plus à la longue liste de ce qu’on a déjà fait ensemble.

Et franchement, elle a été top. Un peu tremblotante hier pour sa première fois dans la télécabine du Jaillet parce que ce sont « des œufs » à l’ancienne alors ça vibre et ça fait beaucoup de bruit ! Mais une fois sur mes genoux, elle a regardé le paysage !
Dans le téléphérique, c’est plus simple, on est plusieurs et il y a toujours quelqu’un pour la caresser donc elle se cale contre une chaussure de ski et elle attend patiemment.

Ce matin on s’est promené sur le Mont d’Arbois et là, tout à coup, j’ai pensé à Hantson, mon chien, mon meilleur ami pendant 15 ans. J’ai réalisé que c’est sur ce mont, entre des sapins, qu’on a dispersé ses cendres avec Nathalie, qui elle a dispersé les cendres de son Gary… J’ai pensé qu’ils étaient peut-être encore par là à courir tous les deux et que j’aurais bien aimé les apercevoir même au loin.

J’ai pensé qu’il ne fallait pas pleurer et je me suis concentrée pour ne pas me perdre (une de mes spécialités !)

Ce matin, après une boucle sur ce qui est apparemment un golf en été, on est redescendu par le chemin du calvaire qui mène à l’appartement. Il s’agit d’un long chemin, formé de quinze chapelles et oratoires figurant les stations du Chemin de croix menant au Golgotha de Jérusalem. L’œuvre du Père Ambroise Martin, curé à Megève durant plus de quarante ans, si j’en crois les explications du site de l’office de tourisme.

J’ai pensé qu’un diaporama de quelques uns de ces édifices vous ferait plaisir bande de mécréants !

Voilà j’ai pensé à tout un tas de choses, notamment que j’avais oublié le nom de la figure de style qui consiste à utiliser toujours la même formule pour appuyer son propos (Souvenez-vous de « Moi Président » de notre cher Hollande !)

Oui bon ça va, moi aussi j’ai pensé à chercher sur Google. Donc c’est une anaphore. Pas la peine de faire les malins en commentaire…

J’ai pensé que demain j’allais quand même tenter le ski mais rien n’est moins sûr. On verra selon mon humeur…

Et là j’ai réalisé qu’il était déjà bien tard et que j’avais sommeil.