Quand le club de plongée décrète que la météo ne permet pas de sortir, il te propose une occupation. Plus ou moins intéressante…

Soi-disant, ce week-end, il fait moche. Vous verrez que ce n’est pas flagrant sur les photos. Certes il y a du vent mais je crois qu’on peut compter sur les doigts d’une main d’otarie les jours où il n’y en a pas.

Mais vu mes sinus, j’ai pas trop cherché à les contredire, d’autant que le groupe UCPA, Laurent et Guillaume (Wouf !) avaient déjà accepté d’aller visiter Todos Los Santos, raccourci la plupart du temps en Todos Santos. La ville de tous les saints ! Toute une promesse ! (Il se trouve que Laurent nous a lâchés finalement pour cause d’infection urinaire ! C’est une hécatombe cette semaine)

Bref, c’est effectivement un charmant petit village typique, bla bla bla, murs en briques, bla bla bla, mission fondée en… Bla bla bla, le centre culturel et ses objets d’époque, bla bla bla… Et le Tropique du Cancer qui passe au milieu pour qu’on puisse faire une photo alignés comme des couillons sur sa ligne supposée.

Les couillons en vacances

Joli mais ça manque d’otaries.

L’attrait principale c’est la visite de l’hôtel California. Celui qui aurait inspiré les Eagles pour leur chanson longue comme un jour sans otarie, pardon… Pour leur chanson mythique (sur laquelle on a tous roulé des pelles) « Welcome to the hotel California, such a lovely place, such a lovely place ».

L’hôtel est bourré de touristes qui se prennent en photo devant, dedans, sur les canapés, au bar, aux toilettes. Des fois qu’un membre du groupe ait pissé là, vous ne vous rendez pas compte !

La direction vend tout un tas d’objets à l’effigie du cultissime bâtiment. Tu peux même acheter un billet pour le visiter comme un musée. Les voitures passent devant avec la chanson à fond dans l’autoradio. La totale !

Mais pas de quoi rivaliser avec les otaries !

(En plus, je sais que je vais en faire hurler plus d’un mais moi, je déteste cette chanson )

Après nous sommes allés manger dans un hôtel restaurant plutôt charmant, perdu au bout d’un chemin en sable, le long du Pacifique.

Tacos de pescado (poisson) un peu pimentés mais plutôt bon.

Après-midi libre comme on dit. Les plus courageux ont voulu se mesurer à l’océan et à ses vagues monstrueuses !

Résultat : une paire de lunettes de piscine perdue et pas mal d’écorchures. Perso, je ne me suis pas fait mal en m’installant sur un confortable fauteuil au coussin bien moelleux. Ça leur apprendra à faire les sportifs les UCPA !!!

Finalement on est repartis vers 14h30 parce qu’on avait quand même plus d’une heure de route pour rejoindre l’hôtel.

Et c’est là que Julien, instructeur de plongée de son état et transformé en guide touristique pour l’occasion, a lâché LA bombe.

LA révélation.

En fait, ce serait une légende et ce putain d’hôtel n’aurait rien à voir avec les Eagles et leur chanson de merde. Pardon, je voulais dire leur tube mythique.

Mon vieux passé de journaliste a refait surface. Je viens de chercher. Je vous le confirme. C’est des conneries !!!

Et moi qui ai acheté un tee shirt !!! REMBOURSEZ !!!

Pfffffffff…

Le retour m’a semblé bien long d’autant qu’Hélène (une UCPA) a passé son temps à gratter les boutons de son double menton et son front qui pèle, en prenant bien soin de regarder sous ses ongles ce qu’elle ramenait à chaque fois. (Désolée pour ceux qui lisent ce texte au petit déjeuner).

En plus elle est toute fière d’expliquer qu’elle a passé ses « 2 tubes de biafine dans la semaine ». Tu sais quoi ? La prochaine fois, ne prends qu’un tube de biafine mais rajoute un tube de crème indice 50, ce sera plus malin.

Voilà voilà. Rien de bien passionnant aujourd’hui.

Ah si… quand même… un événement marquant…

A un moment donné, j’ai eu chaud.

PS donc le yacht de Spielberg vous vous en battez les nageoires ?