Ce jeudi n’est pas terminé mais je dirais que nous nous acheminons vers une bonne petite journée de M…

Oh rien de grave, je vous rassure ! Mais tout un tas de petites contrariétés qui finissent par vous amener à l’inévitable constat que  » vivement ce soir qu’on se couche ». Sachant que normalement, vu comme c’est parti, Netflix, Canal+ et mon site de streaming préféré devraient tous planter !

Auquel cas, je serais obligée de me plonger dans un bouquin et ce serait pas plus mal !

Parmi les agacements, décernons la palme d’Or à la British Airways, sympathique compagnie aérienne, qui fait tout pour que vous abandonniez l’idée de vous faire rembourser vos billets d’avion annulés pour cause de Coronavirus.

Des heures de dialogues de sourd au téléphone (après des heures de recherches sur internet pour trouver un numéro de téléphone non surtaxé et un interlocuteur parlant français)…

On vous a remboursé.

Non !

Si le 15 mars.

Vérification sur mes comptes en ligne.

Allo, (10 minutes d’attente), non je n’ai pas le remboursement.

Si demandez à la banque.

Interrogation de la banque, recherche… Pas de trace du virement !

Allo, c’est toujours madame N. c’est bien ce que je vous disais il n’y a pas de remboursement.

Attendez je dois vérifier que c’est bien vous !

Mais vous m’avez eu en ligne il y a 15 minutes et vous ne m’avez rien demandé à part ma référence ?!?

Oui mais là je dois vérifier. Référence, numéro de vols, nom de votre mère, adresse mail, date et lieu de naissance, etc. On vous a remboursé. Voyez avec votre banque !

MAIS C’EST CE QUE JE VIENS DE FAIRE ! Y’a rien, envoyez-moi la preuve du remboursement.

Faut faire une demande sur le site. Mais ça vient sûrement de la banque, tous les jours, ils perdent des millions de dollars de transaction. Je vous donne vos numéros de billets et vous les rappelez.

Autant vous dire que ma banquière a eu l’air sceptique à l’idée de retrouver une transaction avec des numéros de billets d’avion !

Affaire à suivre. Et ne vous plaignez pas, je vous ai fait la version courte.

Après tout ce temps perdu, parce que oui, c’est du temps perdu même en période de confinement, j’ai voulu me détendre.

J’aurais pu faire la sieste, appeler un(e) ami(e), partir promener Jodie, manger des chips (ça je viens de le faire), bouquiner, même regarder BFM… Bah non, j’ai voulu faire cuire des asperges.

Parce que c’est la saison et parce que j’ai croisé Jacqui au marché ce matin et qu’il m’a dit « mais si c’est vachement bon, on n’arrête pas d’en manger avec Magali » (les amis, je vous maudis tous les 2 !)

Résultat j’ai acheté une botte d’au moins 30 asperges !

Et là, au moment de les préparer, une poule devant un couteau.

C’est d’un chiant à éplucher ! C’est tout filandreux et ça se colle dans l’économe… Faut en couper la moitié pour qu’elles rentrent dans la casserole. Tout ça pour manger quatre centimètres et se dire que ça pue quand on fait pipi !

Ah non je vous jure, j’aurais mieux fait de tenter les cookies.

Ou mieux, d’en rester aux pancakes !

En plus j’en ai encore. Je vais devoir recommencer tout ce cirque. J’ai envie de pleurer. Affaire à suivre bis.

Heureusement, il y a quand même une bonne nouvelle en ce 16 avril. Les adoptions d’animaux sont à nouveau autorisées dans les refuges !

Attention, sous conditions, mais apparemment la SPA a déjà reçu plus de 1000 demandes.

J’espère seulement que les familles ont réfléchi au-delà du confinement et que les enfants et les parents auront toujours autant envie promener Médor cet hiver quand il pleuvra, qu’il fera froid et que l’école et le boulot auront repris…

Toutes ces aventures m’ont filé un rien mal à la tête ou alors c’est l’ami Covid19 qui pointe le bout de son nez. Le président de la Biélorussie a recommandé de boire de la vodka pour tuer le virus. Moi je vais essayer d’en venir à bout avec un Spritz (très facile à faire Géraldine). Affaire à suivre ter.

Et puisque l’on parle de chien, je vais finir avec mon philosophe préféré, à savoir Snoopy. Sérieusement, plongez-vous dans les Peanuts, c’est fabuleusement drôle et intelligent.

Rien de grave finalement, tout n’est qu’une question de point de vue, je vais bien.

Et j’espère de tout coeur que vous aussi !