Pfffffffffffffffff, vendredi soir, c’est (pour la plupart) le début du week-end, donc synonyme de bonne humeur.
Mais là, j’avoue qu’avec les images de Michel Zecler, tabassé par quatre policiers ; l’histoire d’un locataire défenestré à saint Denis par des dealers ; les reportages sur les étudiants obligés de recourir à l’aide alimentaire ; la violence place de la République ; la mort de Diego Maradona, Christophe Dominici et Jacques Secrétin (pongiste dont le nom me faisait tellement rire gamine !) ; le retour de Francis Cabrel et un duo entre Indochine et Christine (and the Queens, sans les Queens, je ne sais pas trop), ça fait quand même beaucoup de mauvaises nouvelles non ?

Alors oui, demain, on se déconfine un peu…
Les magasins rouvrent. Bonne nouvelle pour les commerçants évidemment. J’espère quand même que tout le monde ne va pas se précipiter dans les boutiques en oubliant les fameux gestes barrières.

Perso, je n’ai pas envie de me ruer dans les échoppes plus que ça…
Pour le moment, je ne sais même pas comment on va fêter Noël alors sincèrement je ne suis pas tellement dans l’esprit « shopping de Christmas ».

Le seul qui me sort de ma torpeur et « allume les lumières » ( traduction littérale de « Turn on the lights« ) dans cette fin novembre morose, c’est mon chouchou Jamie Cullum, qui vient de sortir un disque de Noël « The Pianoman at Christmas ». Il avait déjà participé au même genre de disque avec Robbie Williams l’année dernière. Et franchement, je vous mets au défi de ne pas taper du pied, voire de danser dans votre salon en écoutant ça :

Jamie Cullum, que j’ai déjà vu tant de fois et que j’aurais dû applaudir à Londres en mars dernier, à Vienne en juin et qui, comme tout le monde, repousse ses tournées de mois en mois. On croise les doigts pour le prochain festival de jazz à Vienne l’été prochain…

Procrastiner, c’est remettre au lendemain ; Coronaviruster, c’est tout remettre à l’année prochaine…

Ce samedi, j’aurais dû manger une raclette avec des amis, assister à un concert de Benjamin Biolay et regarder « Le Grand Bleu » en ciné-concert. Trois rendez-vous le même soir, merci monsieur madame Covid 19 de m’avoir aider à faire un choix compliqué. Ce sera finalement une soupe et au lit devant une série ! Pour info, le ciné concert est repoussé à fin avril… 2022. Faut pas désespérer !

Et continuer de rêver comme rêvent les princesses, notamment celle dessinée par Catherine.

Je ne me reconnais pas vraiment. Et Jodie en lapin ? Catherine… t’as trouvé le stock de coke de Maradona ou quoi ?

Merci aussi à Magali qui m’a signalé la rubrique « fil good » du Monde avec une sélection d’articles pour « s’évader, apprendre, se faire plaisir, s’amuser »…

Aujourd’hui on nous parle notamment du retour en force des échecs, relancé par la série « The Queen’s Gambit » (traduit bêtement par « le jeu de la dame ») et je dois avouer que j’ai téléchargé un appli sur mon iPhone et qu’il m’arrive de faire une ou deux parties lors de mes nuits d’insomnie !
J’avais déjà joué un peu, il y a bien des années, après la lecture du livre de Stefan Zweig « Le joueur d’échecs ». Si vous voulez faire style « j’attendais tellement la réouverture des libraires », je vous conseille de vous jeter sur ce bouquin totalement addictif.

Alors voilà, c’est le week-end, vous allez pouvoir marcher trois heures non stop dans un rayon de vingt kilomètres. (Visiblement, celui qui a pondu ce truc ne connaît pas mon rythme de marche).
Faites vous plaisir ! La reine mère et moi, on va se faire une fondue savoyarde dimanche, un plat très compatible avec les gestes barrières puisque ça pue et qu’on est obligé de manger avec les fenêtres ouvertes !

Je vais bien et j’espère de tout cœur que vous aussi.

Comme je sais qu’il y a des fans de super Jamie, je vous mets un deuxième clip en bonus. Là encore, ça donne envie de bouger et il est question de lumière (au bout du tunnel ?).