Allez, vous l’attendez tous… Le petit point SNCF du jour !

Le fameux TER de 9h20 est arrivé avec quelques minutes de retard mais on ne va pas chipoter puisque ça n’a pas mis en péril ma correspondance avec le TGV.

Mais… parce qu’évidemment il y a un mais… 

Quand il y a 150 personnes sur le quai et que tu vois arriver 3 pauvres wagons déjà bien remplis, tu pries pour que tout le monde descende visiter le théâtre antique de Vienne.

Bah non. 

Vont tous à Lyon. 

Et là, c’est la guerre pour monter.

T’essaies de convaincre les gens de ne pas rester dans le sas d’entrée sauf s’ils ont une grosse valise. 

Mais personne ne bouge. J’y suis, j’y reste. 

Sachant que Part Dieu est le terminus et qu’on descendra tous…

La palme de la connerie à 4 gamines sans bagages, sans vêtements (en short et débardeur pour la plus réchauffée) et visiblement sans cerveaux, qui n’ont pas bougé d’une longueur d’Iphone. 

D’après ce que j’ai compris, ce TER était encore plus surbooké que d’habitude (je n’ai jamais fait un trajet assise) puisque tous ses confrères étaient supprimés en raison de travaux 🙄

Une dame m’a expliquée qu’elle était obligée de prendre celui-ci alors que son TGV n’était qu’à midi ! Elle cachait sa joie la bougre mais j’ai bien vu qu’elle frétillait à l’idée de visiter la gare pendant 2 heures !

Enfin, la bonne nouvelle, c’est que je suis dans le TGV pour Paris et que je serai largement à l’heure pour ma Garden Party du jour.

(Petit teaser pour vous maintenir en haleine jusqu’au récit de cette soirée placée sous le signe des Ferrero Rochers, de la musique et de la rigolade).

La mauvaise nouvelle, c’est que j’ai dû changer de wagon, le mien étant encore sponsorisé par Picard comme dirait ma copine Caroline.

Il y a au moins 5 degrés de différence entre les wagons…

En contrepartie de ce changement, je supporte la vue de 3 québécois (identifiés grâce ou plutôt à cause de leur accent) dont un se cure le nez méthodiquement depuis une bonne vingtaine de minutes.

Je n’ai pas osé leur demander d’enlever la gourde…

« Gare de Le Creusot 2 minutes d’arrêt »

Je ne saurai jamais si le cousin de Celine Dion est venu à bout de sa tâche puisque j’ai dû me rapatrier à ma vraie place, dans le wagon glaçon…

Je n’y ai pas perdu au change puisque je suis à côté d’une sémillante septuagénaire qui a abandonné son Michel Houellebec pour me raconter ses déboires ferroviaires.

(Je sais qu’elle a 70 ans parce que justement elle a raté sa fête d’anniversaire à cause de la SNCF 😂)

Et je suis juste derrière un chat qui regarde gentiment la campagne défiler à travers sa boîte ouverte sans miaoudire. 

On ne voit rien d’accord mais faites-moi, c’est un chat !

Sur ce, on arrive alors je vous laisse.

En plus j’ai le « God save the Queen » à réviser…