Allez, je vous épargne les péripéties de RER retardé ou supprimé pour cause de colis (possiblement) piégé et je vous embarque tout de suite au Stade de France, comme j’ai embarqué ma soeur, mon beau-frère et ma copine Caroline pour fêter leurs anniversaires.
Pas le même jour, pas le même âge mais la même envie de voir l’un des groupes anglais les plus doués de sa génération se produire à l’occasion du « Simulation Théory Tour ».
Succès oblige, MUSE ne se produit que dans des stades à travers le monde. Tant mieux pour eux, tant pis pour moi ! Ce ne sont décidément pas les concerts que je préfère, l’émotion étant bien souvent absente dans ce genre de lieu.
Comme j’ai passé l’âge et surtout, que je ne suis pas assez motivée pour aller me jeter dans la fosse, j’avais choisi les gradins. Mais le problème, c’est qu’au Stade de France, si tu veux être en face de la scène, tu te retrouves vite loin, très loin… trop loin !
Comme souvent, il y a bien une avancée sur la pelouse mais on sent bien qu’on va voir les britanniques uniquement sur les écrans géants. Et effectivement, le trio est resté quasi invisible à l’oeil nu depuis nos places !

Je ne peux pas dire que j’étais surprise puisque j’ai déjà fait plusieurs concerts au SDF. En revanche, je trouve que la production est un peu chiche en écrans puisqu’il y en a un seulement, celui derrière la scène. Rien sur les côtés !
Alors que pour Mylène Farmer (oui oui, je compare bien Mylène Farmer à MUSE mais seulement dans la scénographie rassurez-vous !) il y avait 9 écrans permettant aux potentiels 30 000 spectateurs de l’U Aréna de voir quelque soit leur place, il n’y en avait qu’UN pour les éventuels 80 000 du stade !
Pire, les enceintes suspendues se retrouvent en plein milieu de cet unique écran et coupent l’image ! Heu… ça rend peut-être un meilleur son (pas certaine…) mais c’est quand même LA mauvaise idée de l’année !
Enfin, dans la série des critiques… Pourquoi commencer le concert à 21h25 quand il fait encore grand jour alors que le show repose certes sur la musique mais aussi beaucoup sur les lumières et les effets spéciaux ? Hein pourquoi ? C’est des couche-tôt les rockeurs ?
Le résultat c’est qu’il y a 3/4 d’heure de concert un peu tronqué ! En plus, vendredi, date ajoutée devant le succès du 6 juillet, la fosse n’était pas pleine laissant parfois un grand vide jusqu’aux gradins. Je vous laisse juger avec un extrait du début du concert. (Pour info, on était quand même 60 000 !)
Alors perso, j’ai eu un peu de mal à « rentrer » dans le concert ! En gros jusqu’à « plug in baby » je n’étais pas complètement « branchée » (ouais je fais des jeux de mots pourris même en anglais maintenant !)
Et puis le charisme de Mathew Bellamy (il a quand même une sacrée voix), la frappe puissante de Dominic Howard sur sa batterie inversée et la précision de Christopher Wolstenhome sur sa basse et aux choeurs l’ont emporté sur les détails techniques et j’ai kiffé le bon gros son de MUSE !
Parce que ça cogne bien quand même !
On y va d’ailleurs pour ça en priorité ! « Pour se nettoyer les oreilles » aurait dit mon copain Nanard ! Même si effectivement, on en a prIS aussi plein les yeux aussi ! (d’où l’importance de la nuit, j’insiste…)
Côté setlist, pas de grosse surprise, les anglais jouent quelques titres de leur dernier album mais surtout leurs principaux tubes dont « Uprising », « Starlight », « Hysteria » ou encore Time is runnig out » dont voici un extrait.
En résumé, durant deux heures, c’est une succession de tableaux mêlant réalité virtuelle et projection futuriste cataclysmique à grand renfort de lasers ou de fumée actionnés par une « milice » de danseurs… le tout soutenu par les riffs acérés de guitare de Mathew Bellamy !
Une ambiance un peu anxiogène et parano qui trouve son paroxysme avec la venue d’un énorme Alien dans la dernière partie du concert !

Le show ultra calibré se termine après un seul rappel durant lequel on a le droit à un mix de plusieurs chansons (je n’ose pas dire pot pourri, j’aurais l’impression de raconter un concert de Frédéric François !) dont « New born » en version beaucoup trop courte pour moi…
Et voilà, après « Knights of Cydonia » et avoir explosé sa guitare sur scène, Mathew Bellamy (assez peu loquace) se fend -en français- d’un « Merci Paris, vive la France » pour ne pas nous laisser sur une impression d’apocalypse !
Dom jette ses baguettes, l’autre dont on oublie toujours le nom secoue ses petites mains pour dire au revoir et on court vers le RER.
Oui, oui, depuis « la jurisprudence Coldplay, » on court vers le RER !
Je vous explique vite fait.
J’ai vu Coldplay au SDF il y a déjà quelques années. Moins d’une heure et demi de concert et deux heures d’attente debout pour choper un RER. Alors depuis, dès la dernière note jouée, on COURT vers le RER !
Comme ça, on arrive moins énervé à l’hôtel ou chez soi.
Ne me remerciez pas, c’est cadeau.
Depuis le temps que je voulais les voir je vais être moins dure que toi !
En plus moi j’ai tjrs un train ( tgv RER) de retard pour acheter des places de concert sans toi j’aurais une fois de plus dit: Zut j’ai encore raté Muse alors mercy pour ce kdo pour nos anniversaires 🎉
Je suis fan de Muse depuis leur début, la voix de Matthew le son tout bref je les aime donc quand on aime…
On sait qu ils font un show propre réglé à la minute y a pas vraiment de communication entre eux et nous, rappel un peu court on en aurait voulu encore un peu 😛
et je préfère oublier l’énorme barre qui coupait la vue…c’était quand même vachement bien !
Bon sinon moi j’ai un souci je ne peux voir aucune vidéo 😏 elles chargent mais rien!
Et Frédéric François il a des dates de prévues ?
Moi je suis seulement critique sur la forme. La production est moyenne mais eux ils sont top !
Pour Frédéric François je vais me renseigner 😉
Mais enfin qu’est ce que vous avez contre Frédéric François !
Rien vraiment contre mais rien pour non plus. 😂
Dommage les videos ne sont pas audibles en continu, sinon joli commentaire
Mince alors !
En tout cas toi tu as réussi à commenter !!! C’est déjà ça !
Problème avec les vidéos moi aussi
L’essentiel c’est que le nettoyage des oreilles ait pu se faire dans les règles !
Comme tu dis !
Voilà, je reviens tardivement sur cet article.
D’abord, c’est quoi ce Frédéric François dans ce texte ? Rassure-moi, c’est un pari, hein ? Quelqu’un t’a dit de caser « Frédéric François » dans ta prochaine chronique et tu l’as fait, c’est ça ? Parce que là, c’est juste une grosse insulte à MUSE ! Un énorme gros mot… Bon, je préfère oublier…
Ce concert, c’était génial : on fait abstraction des problèmes de transport, du raid jusqu’au Stade de France en suivant une foule pas encore imbibée de bière (mais les odeurs de transpi étaient déjà là…), des hot dogs qualité Bocuse (ah ! ah ! Merci ma France, tu m’as gâtée, c’était très chouette ce p’tit dîner avant le grand show), des crétins qui bouffent leur hamburgers juste derrière toi avec des retombées de mayonnaise et de ceux qui passent non-stop devant toi avec de grands verres de bière.
Bref, quand tu as fait abstraction de tout ça, tu es au paradis, certes un peu bruyant (pas de lyre ni de harpe) mais quel kif !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Entendre en vrai, même quand ce n’est pas la qualité d’un CD (oui, je sais, j’ai 15 ans de retard !), c’est vraiment quelque chose de spécial ! Et puis MUSE, quoi ! Ce n’est pas la fanfare du village un 15 août sous un mât de cocagne dans les Alpes. C’est MUSE merde !!!!!!!!!!!!!!
Merci ma France, tu m’as rudement gâtée. Je me suis vraiment éclatée et même aMUSEe (Ok, je sors…) !
Mille grosses bises et si tu vas voir Frédéric François, surtout, ne m’emmène pas cette fois !
Non rien, au début j’avais écrit Michel Sardou et je ne le trouvais pas assez ringard… Donc c’est tombé sur Frédéric François !
Tant mieux si tu as aimé ! Moi aussi ! Et j’étais contente de partager ça avec toi !