Ne vous inquiétez pas, il y a beaucoup à visiter à Rome mais je ne ferai pas MMCVI (alors ça fait combien en chiffres arabes ?) parties !

Aujourd’hui, comme on dit à la radio « coup de projecteur » sur les églises (et assimilés) !

Enfin… une infime partie puisque Rome en compterait environ 900, ce qui fait d’elle la ville où il y a le plus d’édifices religieux au monde !

Parmi les plus connues, évidemment la basilique Saint Pierre (je ne remets pas de photos, relisez l’épisode 3 !)

Ensuite, la basilique Santa Maria Maggiore, qui appartient aussi au Vatican.

En français dans le texte, Sainte Marie Majeure, est le plus grand monument et la plus ancienne église romaine consacrée à la Vierge Marie. Elle est impressionnante… (la basilique, pas la vierge Marie… encore que, si on croit à son histoire, c’est impressionnant aussi).

Nous visitâmes (allez hop un petit passé simple pour faire joli) également la basilique Saint Clement, basilica di San Clemente en italien dans le texte. Pas plus imposante que ça de l’extérieur, elle présente surtout la particularité de montrer plusieurs niveaux : le niveau archéologique inférieur datant de l’Empire romain. Au-dessus, une église du Vème siècle, détruite par les Normands. Et l’église actuelle est construite par-dessus cette dernière, peu avant l’an 1100. (merci Wikipédia, j’avais un peu oublié les différentes époques !)

J’ai fait peu de photos. C’était interdit dans les étages inférieurs. Et de toutes façons, elles n’auraient pas donné grand chose à part des pierres et des murs sombres.

Et pour en finir avec les plus emblématiques, je vous parlerai de Santa Maria in Trastevere, située dans le quartier du même nom, sur la place du même nom, avec la fontaine du même nom (sont en manque d’inspiration les italiens ou quoi ?) avec tout plein de mosaïques dedans et un cercueil.

Ah, non, le cercueil c’est juste qu’on est arrivé en plein enterrement… Oups. On a dû attendre un peu avant de pouvoir se faufiler à l’intérieur. RIP monsieur dont j’ai oublié le nom mais comme il y avait beaucoup de monde et qu’on a une imagination débordante, avec ma mère, on en a déduit que c’était un parrain de la mafia.

Comme je vous le disais, il y a moult édifices religieux. Nous sommes parfois rentrées sans même savoir le nom du lieu ! Mais nous avons « flashé » sur une petite église pas très loin de la piazza Navona.

L’église de Sant’Antonio in Campo Marzio, aussi connue comme l’église de Sant’Antonio dei Portoghesi, autrement dit l’église nationale de la communauté portugaise !

Trop trop trop mignonne ! Je vous laisse apprécier ce jugement éclairé digne des meilleurs critiques d’art.

Enfin, un petit mot sur l’église Saint-Louis-des-Français, alias San Luigi dei Frances, située entre le Panthéon et la piazza Navona. Elle est l’église nationale des Français à Rome mais elle doit sa célébrité à un triptyque consacré à la vie de Saint Matthieu… peint par le Caravage.

Je ne suis toujours pas grande amatrice de peinture et surtout pas du Caravage, dont je trouve l’oeuvre (pour ce que j’en connais) affreusement sombre.

Mais il y a une dizaine d’années, j’ai entretenu une correspondance épistolaire (on peut dire ça pour un échange de mails ?) assez soutenue et longue avec l’ex guitariste d’un de mes groupes préférés (je vous laisse deviner lequel).

Dans une de ses « lettres », il m’avait raconté avoir énormément de tendresse pour le jeune page au centre du tableau intitulé « la vocation de Saint Matthieu ». Je crois même qu’il avait dit que cette image le bouleversait. Alors j’étais allée voir ce tableau lors de mon premier voyage à Rome.

Il y avait énormément de charme et de mystère dans notre correspondance quasi anonyme. On se vouvoyait. Et pourtant on s’est bizarrement beaucoup confiés l’un à l’autre : les erreurs, les regrets, les attentes, les espoirs. On s’est tout dit. Jusqu’au jour on l’on s’est finalement vus. On s’est tutoyés. On a bu un verre. Le charme et le mystère se sont envolés. On ne s’est plus jamais écrit.

Mais je suis retournée voir le tableau.

Le jeune page est toujours là.

Bouleversant.

Da Seguire…