ATTENTION : cet article n’est pas un Tic-Tac, il contient beaucoup plus de deux calories !

Un vieux proverbe dit « quand tu es pauvre, tu manges des pâtes ; quand tu es riche, tu manges des pâtes. Les pâtes, c’est la vie ».

(En réalité, je ne suis pas sûre que ce proverbe existe mais il sonne tellement vrai !)

Cet été, j’ai suivi une formation « pâtes » avec celui qui m’a donné la liste des bons restos de Rome. Depuis, j’ai promis à Umberto de ne plus les faire trop cuire, de bien saler mon eau quand elle bout, de renoncer à m’aider d’une cuillère et surtout de définitivement arrêter de les couper (on risque sa vie en demandant un couteau à un italien pour manger des pâtes !).

A Rome, j’ai pu mettre en pratique ma formation. Pas en les cuisinant mais en en mangeant presque tous les jours. il y a tellement de formes et de sauces différentes qu’on ne se lasse pas !

Evidemment le mieux c’est de trouver une petite Trattoria, Taverna ou Osteria pas trop touristique pour les déguster. Notez à ce propos que les trois mots sont traduits par le mot « Taverne » dans Google Trad. Chez nous on dirait simplement « Restaurant » !

Il n’est pas rare que les pâtes (ou les gnocchis pour moi le premier soir) soient servis directement dans la poêle ! Cuites très al dente (deux minutes de moins que ce qui est préconisé), vous les réchauffez (donc elles continuent de cuire) avec la sauce de votre choix dans voter Téfal, avec du vrai parmigiano (pas l’infâme parmesan réduit en bouillie qu’on nous vend en sachet) et buon appetito !

Pour en finir avec ce chapitre, nous avons testé la spécialité de Rome avec les pasta « cacio e pépé » autrement dit « fromage et poivre ». Pas n’importe quoi attention ! Du pécorino romano râpé et du poivre noir.

C’est très bon mais un peu trop salé à notre goût !

Les rigattoni du Caffe Propaganda

Allez, basta… L’idée n’est pas de vous donner des conseils culinaires ! Quand on me connait ce serait comme si Alain Delon donnait des conseils sur la modestie…

Mais en général, à l’étranger, on réalise souvent que « Putain, qu’est-ce qu’on bouffe bien chez nous » (à lire avec la voix de Jacques Chirac pour lui rendre hommage). Alors qu’en Italie, on peut vraiment se régaler !

Les meilleures pizzas sont parait-il à Naples mais celles de Rome sont quand même très honnêtes, là encore si on sait choisir son établissement !

Après une journée de marche, avouez qu’on avait bien mérité un petit Spritz, spécialité vénitienne à l’origine mais qui s’est répandue dans toute l’Italie et largement ailleurs ! Un des rares cocktails que j’aime vraiment alors je ne me suis pas privée. Je vous épargne la photo du verre orange quotidien mais je ne résiste pas à vous montrer celui du premier soir à la Taverna Trilussa de Trastevere. Ils ont résolu le problème écologique des pailles en plastique en mettant un long macaroni (qui a peut-être un nom spécifique que j’ignore) !

Malin l’italien !

En revanche, la plupart du temps, les pailles sont non seulement en plastique mais en plus ils en mettent deux !

Et comme je ne bois pas souvent (non les mauvaises langues, arrêtez, je ne bois pas SOUVENT !), j’ai vite la tête qui tourne donc nous étions OBLIGEES d’accompagner ce petit verre d’antipasti, une petite assiette apéritive, avec par exemple de la mozzarella, des bruschetta (petites tartines de pain à l’ail) et autres beignets de légumes. Un délice !

Côté dessert, après l’apéro et une bonne assiette de pâtes ou une pizza, nous étions raisonnables nous n’avions vraiment plus assez faim pour les goûter, excepté un petit tiramisu. Je voulais aussi tester la panna cotta de la trattoria Di Otello à Trastevere mais mission impossible après leur assiette de lasagnes !

Ah si… Je confesse aussi un « petit » cornet de glace un soir en rentrant à l’hôtel !

Un dernier mot sur ce chapitre avec la découverte par hasard, en fin de matinée, du Harry’s bar de Rome.

Assoiffées par une longue marche à travers le parc de la Villa Borghese, nous avons atterri dans ce lieu historique, ouvert en 1918. Les plus grandes stars se sont succédé dans le salon ou sur la terrasse, surtout dans les années 50 et 60 au moment où les studios Cinecittà de Rome attiraient tous les producteurs.

il y a des photos de VIP partout, votre boisson est accompagnée de mignardises et vous la payez le prix d’une bouteille de champagne millésimée mais c’est sympa à faire une fois ! (ça m’a fait penser au café de Flore à Paris).

Sur ce, je vous laisse, vous avez de l’eau à faire bouillir pour les pâtes !

Da seguire…