Ne vous ayant pas raconté mon voyage jour après jour en temps et en heure, je ne vais pas le faire maintenant. Ça n’aurait pas trop de sens.

Je ne vais pas non plus vous faire la liste des visites incontournables de Rome. Il suffit de chercher dans Google et vous aurez le TOP 10 de ce qu’il faut absolument voir dans la capitale italienne.

Je vais plutôt vous parler de ressenti, de sensations et d’émotions.

Et le premier sentiment qui me vient à l’esprit est clairement…

La joie ? L’admiration ? La curiosité ?

Non.

La peur ! Quand nous nous sommes retrouvées dans un taxi depuis l’aéroport pour rejoindre l’hôtel ! (Et inversement).

La réputation des italiens de rouler comme des fous (oui, ils sont bien fous ces romains, Obélix avait raison !) est largement méritée.

Et que je dépasse la vitesse autorisée ; et que je change de file (sans clignotant) pour gagner deux mètres ; et que je passe au orange, voire au rouge ; et que je ne m’arrête pas pour laisser les piétons traverser ; et que je me gare un peu n’importe où, n’importe comment…

A l’aller, le chauffeur collait tellement la voiture de devant que j’aurais pu lire le temps de cuisson des pâtes (al dente bien sûr) si le conducteur avait eu un paquet de spaghettis sur sa plage arrière.

Au retour, le jeune chauffeur pilote (on va dire comme ça…) était tellement pressé de faire le trajet qu’il nous a posées à l’aéroport en un temps record (ça tombe bien puisque l’avion avait deux heures de retard !)

J’ai tenté de lui dire qu’on était tranquille niveau horaire mais j’ai bien vu que ça ne l’intéressait pas ! Et puis il avait du mal à m’écouter, occupé q’iil était à conduire, piloter, envoyer des messages, consulter Facebook et régler son GPS. (Qui a dit que les hommes ne pouvaient pas faire plusieurs choses en même temps ?)

En résumé, je vous déconseille fortement de louer une voiture pour vous déplacer dans Rome ! A noter une forte proportion de Smart (on sent qu’il est difficile de se garer) et de Fiat, plus ou moins récentes…

Je n’ai pas d’avis sur le métro. Je ne l’ai jamais pris ! Il reste en périphérie du centre ville. Bizarrement, il semblerait que son développement soit difficile. On murmure qu’il y aurait des fouilles entreprises par les archéologues à chaque coup de pelleteuse ! Sans blague ? Il y aurait des vestiges dans le sous-sol ? Rires…

Du coup, les romains ont changé leurs glaives d’épaule (j’ai vraiment trop lu Astérix et Obélix…) et ils ont maintenant le tramway. Moyen de transport clairement le plus fiable et le plus moderne de la ville !

Mais finalement rien ne vaut un bon vieux bus. Surtout si vous voulez vous faire voler votre portefeuille (ATTENTION DANGER, sérieusement, ne quittez pas votre sac des yeux !).

Là, on côtoie les autres touristes un peu perdus mais aussi la vraie population, celle qui va au boulot ou faire des courses. Evidemment, les horaires sont très approximatifs. Le chauffeur s’arrête s’il a envie et roule souvent comme les taxis. Enfin, la plupart du temps, l’affichage du « prochain arrêt » ne marche pas ce qui rend le trajet tout de suite plus aventureux !

C’est pourtant bien pratique l’affichage des arrêts pour se repérer !

Après, si vous rêvez de passez de vraies « vacances romaines » comme Gregory Peck et Audrey Hepburn dans le film du même nom, vous pouvez toujours louer une Vespa ! Mais n’oubliez pas le casque…

Enfin, pour découvrir Rome -comme souvent- le mieux c’est encore de marcher, d’arpenter, de se perdre parfois dans les rues de la ville. Mais n’oubliez pas de porter de bonnes chaussures… Vous me voyez venir ?

Mais heu… il faisait chaud !!!!

OK, pas de Crocs mais choisissez des chaussures confortables et regardez où vous mettez les pieds parce que s’ils ajoutent du charme à la ville, les pavés n’en restent pas moins un ennemi redoutable !

On oublie les talons aiguilles !

Après tous ces kilomètres quotidiens, le soir, avouez qu’on avait bien mérité de la potion magique ! Vous savez, celle qui est joliment orange…

Mais nous y reviendrons plus tard.

Da Seguire…