Je vous préviens, c’est vendredi, tout est permis, ça va partir dans tous les sens ce soir !

Mais oui, c’est le week-end, on en profite !

Si si, tous les « psychojournanalystes » (terme que je voudrais bien déposer officiellement) le disent, faut garder le rythme dans la journée et faire une différence entre la semaine et le week-end pour ne pas partir en vrille ! En plus, pour certains, ce sont les vacances ! Youpi ! On fait comme si…

Alors ce soir, on fait péter les cacahuètes et on se sert un petit verre (coca, bière, Spritz, sirop de mojito, on s’en fout, c’est la guerre, on n’est pas regardant ! )

Pour commencer je voudrais revenir sur le concept de la « vie normale ».

Mais d’abord, il faut que je vous explique que souvent dans ma tête, certains mots ou expressions déclenchent inévitablement des chansons, comme si on appuyait sur le bouton PLAY d’un lecteur dans mon cerveau ! Par exemple, à chaque fois que j’emploie le terme de « Vie normale », j’ai cette chanson de Patxi qui m’obsède. Je vous invite à mettre en route le lecteur ci-dessous (à défaut de celui niché dans mon cerveau !) et à monter le son… (en constatant avec enthousiasme que désormais, je sais mettre une musique dans mes posts, applaudissements, merci ! )

La vie normale, c’est un café le matin ; la vie normale, aller sortir le chien ; la vie normale, c’est rester auprès des siens ; la vie normale, c’est tout c’qu’il reste à faire et tant bien que mal, c’est souffrir moins qu’hier…

Comme certains d’entre vous, le confinement ne me pèse pas tant que ça à bien des égards.

Osons le dire, il y a même des avantages…

Mais pour moi, la vie normale, c’est quand même de « voir des gens » et pas seulement en Visio !

C’est m’asseoir en face d’eux, les regarder dans les yeux, m’assurer qu’ils vont (vraiment) bien, parler, rigoler, pleurer avec eux, les écouter, les interrompre, faire tchin-tchin, les prendre dans mes bras, faire semblant de leur mordre la joue (heu, ça ne marche qu’avec mon petit neveu ou mon petit cousin ça), aller les attendre à la sortie du boulot, les débaucher pour une grande menthe à l’eau en terrasse « parce qu’il fait chaud et qu’il faut qu’on s’hydrate » et même quelques tapas si on n’est pas pressé « et allez, t’es pas pressé(e), quoi t’avais prévu à manger ? tant pis, t’y mangeras demain, viens on grignote un bout vite fait, on rentrera pas tard, on appelle Machin(e) pour voir si il/elle veut nous rejoindre ? »

La vie normale, c’est ne pas remplir de papier pour aller faire pisser son chien.

La vie normale, c’est finalement décider de se faire un ciné à 16h parce qu’il n’y a pas grand monde à cette heure-là.

La vie normale, c’est monter boire le café chez ses cousins à l’improviste.

La vie normale, c’est rester un peu plus longtemps parce que finalement, on va faire un Mölkky ou une pétanque pour profiter des longues journées.

La vie normale, c’est décider au dernier moment de partir en Savoie passer le week-end (je vous reparle des gaufres sur l’esplanade du lac ou pas ?)

La vie normale, c’est pouvoir passer chez la reine mère ma mère sans surveiller mes gestes, les siens et ma montre.

La vie normale, c’est ne pas parler de la « vie d’avant » quand on pense à la vie d’il y a trois mois !

La vie normale, c’est ne pas manquer de s’étouffer à chaque déclaration de Donald Trump qui balance des idées de plus en plus stupéfiantes pour lutter contre le coronavirus : « Le désinfectant élimine le virus en 1 minute. Et peut-être y a-t-il un moyen d’en injecter dans le corps, ou au moins nettoyer l’organisme, les poumons ? En tout cas, ce serait judicieux de tester cela. Il faudrait voir cela avec les équipes de recherches médicales. Mais, ça me parait intéressant ». Extrait d’une déclaration face à la presse et en direct à la télévision, rassurez-moi, il se drogue ?

La vie normale, c’est regarder pour la vingtième (?) fois « Nuit d’ivresse » avec Thierry Lhermitte et Josiane Balasko, me marrer toute seule sur mon canapé, envoyer des textos à une amie de longue date avec des bouts de dialogue et qu’elle me réponde avec d’autres bouts de dialogue… même si on ne s’est pas parlées depuis longtemps. Ah ben tiens, ça c’est bon, c’est fait hier et aujourd’hui. (Bisous Stéf de Paris, on se refait une quenelle bientôt ?)

La vie normale, c’est attendre avec impatience la sortie d’un nouveau titre de Benjamin Biolay (ça marche aussi avec n’importe quel chanteur que vous aimez bien, ne vous inquiéter pas !), se réjouir d’aimer ce titre (parfois on est déçu, c’est le risque !), se précipiter à l’ouverture de la billetterie Leclerc pour obtenir des places pour ses prochains concerts, râler après la billetterie qui plante et finalement obtenir les fameuses places grâce à une amie qui est la spécialiste pour ce genre de plan (merci Amal !)

Pour ceux qui aiment et qui ne l’auraient pas encore écouté…

Ce matin, en commandant ces places pour fin novembre, j’ai retrouvé un bout de « vie normale » et ça m’a fait un bien fou.

Et non, ne me dites pas qu’on n’est pas sûr que les concerts aient lieu cet automne, ne me gâchez pas mon plaisir !

Histoire de lui faire un peu les pieds pattes, je ne voulais pas mettre de photos de Jodie aujourd’hui, parce que suite à tous vos compliments, je trouve qu’elle « cabotine » un peu trop ! Mais bon, je ne voudrais pas vous priver non plus de tant de beauté !

Style « oui mais non, je reste là je veux plus poser ».

Je vous souhaite donc un excellent week-end même s’il n’est pas tout à fait normal…

Je vais bien.

Et j’espère de tout coeur que vous aussi.