Je me suis couchée tôt hier.

Comme ça, mon insomnie a débuté tôt.

Mon épaule est à nouveau douloureuse.

On est sûr que ce n’est pas un symptôme du Covid 19 ? Non mais parce que quitte à souffrir, j’aimerais que ça serve à quelque chose.

Visiblement on est à moins de 6% d’immunité collective et il faudrait atteindre les 70% pour être un peu tranquille.

Y’a de la marge !

Et j’aimerais bien me dire que je suis peinarde ! (En évitant si possible le grand coton-tige dans le nez ! )

il y a trois mois je rêvais de repartir plonger au Mexique avec les otaries de La Paz.

Aujourd’hui, je rêve d’être immunisée. Comme quoi, les choses évoluent vite !

Et vous, vous allez jouer dans quelle équipe le 11 mai ?

Celle qui part au front en sortant tous azimuts et en se frottant les uns aux autres ?

Ou celle qui va continuer à se la jouer « prudence qui rime avec distance » ?

Cornélien comme choix…

Mais va falloir se déconfiner quand même !

Autre choix qui n’en est pas vraiment un, parce que vous pouvez tout à fait voir les deux, regarder « Play » ou « Le meilleur reste à venir » ?

(Avouez que j’ai un sens de la transition qui laisse songeur…)

Franchement ce sont deux comédies françaises drôles et tendres comme je les aime.

La première parlera surtout aux quarantenaires (ceux qui ont 40 ans, pas ceux qui sont en quarantaine pour cause de coronavirus ! ) avec un vrai parti pris de mise en scène : Max Boublil et Anthony Marciano ont monté leur film comme s’ils utilisaient des vrais bouts d’images tournées au caméscope pendant toute la vie du héros. Et même si on a un peu plus ou peu moins de 40 ans, on se retrouve forcement dans cette bande de potes déjantée et attachante (avec une BO très cool en plus).

La seconde, écrite et réalisée par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, repose sur un tandem qui fonctionne à merveille entre Fabrice Luchini, qui n’en fait pas trop et Patrick Bruel, que j’étriperais volontiers de mes mains quand il chante mais qui est décidément un très bon acteur ! Les dialogues sont savoureux, comme dans « Le prénom » dont les deux réalisateurs sont déjà les auteurs.

Tout ça pour vous dire que je ne suis pas critique de cinéma mais que le visionnage de ces deux films constitue un des trucs les plus exaltants de mon début de semaine et que si vous avez l’occasion de les voir, ne vous refusez pas ce petit plaisir !

Pour en revenir à notre compagnon de route du moment, Covid 19, j’attire votre attention une nouvelle fois sur Mylène Farmer (oui oui, je fais ce que je veux ! ) que je remercie encore de ne pas faire de chanson triste (pléonasme dans son cas ! ) sur le sujet.

En revanche, après avoir publié un joli dessin en soutien aux soignants le mois dernier, elle vient d’en donner un mettant toujours en scène son personnage fétiche de Lisa pour une vente aux enchères au profit d’une opération baptisée « SOS EHPAD ». Comme je vous sais généreux et à la recherche d’un cadeau pour mes 50 ans… Enfin bref, j’dis ça, j’dis rien ! (rires)

Plus sérieusement, on se réjouit tous de la réouverture des EHPAD aux familles mais à quel prix…

Là encore, pas facile de prendre une décision qui satisfasse tout le monde, entre ceux qui préfèrent prendre le risque de mourir mais entourés et ceux qui tiennent le coup face à la solitude en attendant des jours meilleurs.

Comme vous, j’ai été bouleversée par Jeanne, 96 ans, qui se force à manger « parce que ces enfants rouspètent »…

Allez les vieux, Jeanne, mon tonton Georges et les autres, tenez bon ! Vous en avez vu d’autres !

On vous aime !

Je vais bien.

Et j’espère de tout coeur que vous aussi.