Dites 33 !

Rires.

Enfin, non, pas vraiment !

J’en a marre, ras la casquette, plein le C…

Je veux retrouver ma « vie d’avant ». Avec quelques aménagements d’un point de vue professionnel si possible.

Quoi j’en demande trop ?

Je fais ce que je veux.

C’est mon blog.

Je veux sortir de ma bulle.

Comme John Travolta.

Hein ?

Ben si. Comme John Travolta dans « L’enfant bulle ». J’avais complètement oublié ce téléfilm de 1976. Et depuis quelques jours, je ne pense plus qu’à ce grand mélo qui m’avait quand même vachement marqué à l’époque ! La preuve, je m’en souviens.

L’histoire de Tod Lubitch, né sans aucun système immunitaire. Il doit constamment (et depuis son plus jeune âge) être sous la protection d’un environnement stérile. Sa chambre est hermétique à tout contact avec les virus et les bactéries. Mais il est également coupé des autres ! Une fois adolescent, il n’en peut plus, d’autant qu’il tombe amoureux. Alors il finit par sortir au risque de mourir.

Pardon, je vous ai dévoilé la fin mais je doute que vous le trouviez en DVD. Encore que… Il existe une version de très mauvaise qualité en Espagnol non sous-titré sur Daily Motion si vous êtes extrêmement motivé !

Sinon, je vous explique : un matin, pendant que ses parents dorment, il craque et il sort en chemise blanche flottante pour sentir le vent dans sa crinière brune, toucher les arbres et s’enfuir à cheval avec sa dulcinée ! Sortez les kleenex !

Donc voilà, je me sens un peu comme cet enfant bulle. Et j’imagine que vous aussi !

JE VEUX SORTIR (pour faire autre chose que promener Jodie !)

JE VEUX VOUS RETROUVER.

Et si possible sans mourir…

En attendant le 11 mai (au mieux…) j’ai cherché à m’évader autrement.

Je poursuis la lecture de « La panthère des neiges » de Sylvain Tesson. Il n’a pas son pareil pour décrire les hauts plateaux du Tibet : le froid, l’incertitude, l’attente, la patience nécessaire… La venue de la panthère des neiges étant aussi incertaine qu’un TER Vienne/Lyon.

Si vous avez la chance (merci le papa Noël de ma soeur !) d’avoir en plus le livre de Vincent Munier « Tibet Minéral Animal » (dont sont extraites ces photos) c’est le dépaysement garanti.

Parce que bizarrement, je n’ai pas du tout envie de lire « La peste » de Camus ou de regarder « Contagion » de Steven Soderbergh. J’ai davantage envie de me changer les idées et je préfère les récits d’Olivier de Kersauzon ou les « Carnets de voyage » de Titouan Lamazou pour ne citer qu’eux.

Je vous épargne « Voyage Voyage » de Desireless mais vous avez compris l’idée !

Avant de vous laisser, comme on m’a fait remarquer que je semblais sujette au vague à l’âme en ce moment, je vous propose une video (à l’occasion je vous expliquerai comment je suis tombée dessus mais je garde ça pour plus tard) de mon nouveau héros : Twiggy.

Un écureuil trouvé par un couple d’américains (forcement, il n’y a que là-bas que ce genre d’histoire arrive !) après un ouragan. Ils l’ont recueilli en 1979 et là, j’ai un peu de mal à comprendre comment ils ont eu l’idée mais ils l’ont entrainé pour qu’il fasse… du ski nautique.

Et le pire, c’est qu’il a l’air de s’éclater !

Voilà, ça fait 40 ans que de père en fils, cette famille dresse des écureuils pour faire le show !

Je déteste l’exploitation animale, ne reproduisez pas cette scène chez vous mais… J’avoue que ça m’a épatée et pire, ça m’a fait rire.

Drôle de période.

Je vais bien (en dépit de choix de vidéos contestables)

Et j’espère de tout coeur que vous aussi !