C’est joli aussi comme chiffre 25, non ?

Avec un peu de bol, on pourrait dire qu’on en est à la moitié ?!

Tiens, on devrait prendre les paris ! 10 contre 1 pour le 28 avril ; 5 contre 1 pour le 4 mai ; 15 contre 1 qu’on déconfine d’abord les moins de 50 ans (et là Sandrine, tu verras que nos deux mois de différence vont vachement compter !) ; 20 contre 1 qu’on déconfine d’abord la Province et après Paris, etc.

La France est plus que jamais divisée…

Avant c’était juste une histoire de riches et de pauvres, de gauche et de droite, de ceux qui mangent des « pains au chocolat » et des abrutis qui avalent des « chocolatines » (mais non je ne suis pas de parti pris ! Qu’est-ce qui vous faire dire ça ?)

Maintenant, c’est la France coupée en 2, en 3, voire « éparpillée façon puzzle ».

Entre ceux qui sont pour la chloroquine, ceux qui sont contre et ceux qui ne savent pas (les moins nombreux…).

Ceux qui trouvent que Macron est à la hauteur, ceux qui veulent le pendre haut et court et ceux qui se disent qu’on pourrait avoir pire.

Ceux qui flippent totalement et ceux qui sont fatalistes, les adeptes du fameux « y’arrivera c’qui arrivera ».

Ceux qui sont pour le masque (avec une sous-catégorie de ceux qui les font eux-mêmes), ceux qui sont contre et ceux qui voudraient bien être pour mais qui n’en ont pas !

Evidemment, ceux qui restent sagement confinés en ne sortant vraiment que le minimum du minimum et ceux qui se baladent pour oui pour un non.

Ceux qui organisent des Visio Apéro (avec des sous groupes pour les adeptes de FaceTime, Skype, Messenger, WhatsApp et autres Zoom) et les connards qui organisent des apéros clandestins chez eux.

Ceux qui font du sport quotidiennement et qui afficheront un corps de rêve cet été et ceux qui n’en ont plus rien à battre et dont le frigo est devenu le meilleur ami.

Bien sûr, il y a les vrais joggeurs et les joggeurs du 17 mars, un peu comme les résistants de 1940 et ceux de 1945 !

Ceux (celles) qui continuent à se laver, se maquiller, s’épiler, s’habiller même si c’est juste pour descendre les poubelles et ceux qui ont renoncé à tout effort vestimentaire. Pour vous donner une idée de la catégorie à laquelle j’appartiens, je ne me suis pas lavée la tête depuis bientôt une semaine (parce qu’il parait que c’est bon pour le cuir chevelu) et j’ai sorti une veste Desigual. Tout est dit ! (non, pas de photo, n’insistez pas).

Evidemment la plus grosse fracture se joue entre ceux qui vivent dans un appart (avec là encore une sous-catégorie pour ceux qui ont un balcon et/ou une terrasse) et ceux qui habitent en maison avec un jardin (on vous déteste).

Ceux qui sont confinés en famille, ceux qui sont confinés seuls. Ceux qui sont confinés en famille et qui voudraient tellement être seuls et ceux qui sont seuls et qui donneraient tout pour être en famille.

Parlons enfin de ceux qui ont un chien (nananananère !) et ceux qui n’en ont pas. Ou pire ceux qui ont un chat ! Bad choice !

Plus rares, ceux qui ont une chienne et un suricate qui montent la garde dans le salon mais là, c’est une toute petite minorité. « Un public de niche » dirait mon confipote Moulay (avec lequel je vais récidiver sur un Instalive demain à 20h soit dit en passant).

Okay, j’avoue, j’ai inventé cette catégorie pour pouvoir mettre la photo de Jodie parce que je la trouve trop trop trop jolie, les yeux plissés au soleil avec mon faux suricate derrière.

En revanche, la France est bel et bien fragmentée entre ceux qui travaillent et qui ont peur, ceux qui travaillent sans crainte, ceux qui télétravaillent, ceux qui font sembler de travailler, ceux qui aimeraient travailler, ceux qui se la coulent douce en culpabilisant et ceux qu’en branlent pas une et qui s’en battent les C… de votre avis.

J’ai failli oublier ceux qui trient, qui rangent, qui nettoient et qui repassent même leurs draps (coucou Tiffany) contre ceux qui laissent tout partir à va-l’eau parce que c’est la fin du monde !

Et bien sûr, parmi mes préférés même si ça n’a rien à voir avec le Covid 19, je les cite quand même, il y a ceux qui font des fautes d’orthographe et ceux qui n’en font pas (ou peu et souvent c’est de l’inattention ou des fautes de frappe hein, soyez indulgents !)

Et là, je crois qu’on peut déclarer officiellement que j’ai trouvé LE champion du monde !

Voilà voilà voilà…

Pour finir, il y a surtout ceux qui ont perdu des proches, ceux qui sont malades et les autres.

Malheureusement, on ne nous laisse pas vraiment choisir notre camp.

Ouf, pour le moment, je suis du bon côté.

Je vais bien !

Et j’espère de tout coeur que vous aussi !

PS Mollo sur le chocolat, même si c’est Pâques, c’est pas le moment de frôler la crise de foi(e).